Rencontre (RP libre)

Miranda avait quitté le château tôt dans la matinée pour aller faire une promenade en forêt. Elle n'appréciait pas particulièrement ce lieu, mais espérait voir sa sœur, afin de mettre quelques petites choses au point. Elle n'avait bien sûr pas pris de risques et s'était fait accompagner par quelques personnes. Sur le chemin, la Reine Blanche saluait les arbres (qui, d'ailleurs, lui répondaient poliment), discutait et riait de bon cœur avec le Chat, qui connaissait quelques blagues, le Lapin Blanc et le Loir.
- Eh Miranda, je parie que tu ne sais pas pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?
- Et moi, je parie que tu ne le sais pas non plus ...
Elle se baladait ainsi, toujours d'un pas léger qui donnait l'impression qu'elle dansait, en tête du cortège, s'approchant de plus en plus du château de la reine Rouge, espérant voir sa sœur. Elle allait tourner derrière un bosquet, lorsqu'elle entendit des bruits de pas. Elle fit signe à tout le monde de s'arrêter et exigea le silence d'un geste de la main.

[HRP : Il y en a qui arrivent à faire des RPs de 14 kilomètres de long, mais moi il faut croire que je résume un peu trop, ou que je n'en raconte pas assez ... *jalouse*]

Ce matin, la reine Rouge avait décidé de rendre une visite à sa petite sœur histoire de bien marquer son retour. Elle avait décidé de se rendre dans la forêt, sachant que Miranda aimait s'y promener. Ne voulant surtout pas perdre la face devant sa soeur et encore plus devant la cour Blanche, elle s'était entourée de son fidèle Valet, de quelques gardes rouge et surtout d'une grenouille fraichement arrivée à sa cour mais déjà plus fidèle de que son fidèle Valet. Sa jeune amie verte et elle discutait tranquillement ( le plus tranquillement possible avec Iracebeth).
- Ma reine, pensez-vous pouvoir récupérer votre couronne ?
- Evidemment !
La cour poursuivait la promenade et la reine sa discution tranquillement quand un arbre trop intentionné voulut s'incliner de Iracebeth. L'intention était bonne mais, dans sa précipitation, il bouscula notre très chère reine. La réaction de se fit pas attendre :
- QU'ON LUI COUPE LA TETE !
Alors que son valet s'apprêtait à lui répondre en bégayant, un grand bruit retentit. La cour entière se figeait et se retourna d'un seul bloque pour voir apparaître la cour de la reine Blanche.

[Rp pourri et pour la grenouille c'est celle que je vais créé mais ui n'est pas encore là]

Le Loir fit un grand saut en avant en brandissant sa minuscule épée et s'écria :
- haha, qu'est ce que tu fais là, maudite grosse tête ?
Evidemment personne ne le vit et les deux soeurs se regardèrent, l'une avec mépris (on se demande laquelle) et l'autre avec tendresse.
Le Loir insista :
- Tu l'ignores parce que tu as peur !
- Chut ! répondit le lapin blanc qui était le seul à avoir remarqué son manège !
- Laisse moi, je vais la tailler en pièce cette maudite grosse tête ! dit il en évitant de peu que on lui marche dessus !
- Mais vas-tu te taire, oui ? lui lança le lapin. Tu risque de tout gâcher ! Ah, tu auras l'air malin avec la tête tranchée ! Allez, retourne-donc avec nous et prie pour qu'ils ne t'aient pas entendus !
Le loire rentra dans les rangs en faisant la tête et en se demandant si un jour il serait reconnu malgré sa petite taille.

[dsl Lapin Blanc j'es pas trop fais attention mais j'ai remis ce que tu avais dis et dsl Miranda je suis pas trop habituer au rp j'en ai pas fait beaucoup !!]

[Moi j'aime bien tes RPs Vody, parce que le truc chiant avec les RPs de 14 km c'est de devoir les lire... >.< Sinon, p'tit Loir, fais attention à ne pas trop jouer les personnages des autres... ^^' Par exemple, la dernière phrase que tu as fait dire à mon lapin, j'aimerais bien la changer... ^^]

Il était agréable de se balader par cette douce matinée ensoleillée. Les fleurs s'ouvraient, laissant gouter la rosée du matin. Toute la nature de la forêt semblait se réveiller, et qui tendait l'oreille pouvait entendre une douce mélodie chantée par quelque esprit de la nature. Le Lapin Blanc sautillait aux côtés de sa majesté la Reine Blanche, parfaitement au courant du but de cette balade à première vue innocente. En effet, le bruit courrait alentour que la reine rouge serait revenue et sa majesté, en bonne reine qu'elle était, avait décidé de lui accorder un entretient. Sincèrement, le méritait-elle ? Mais le lapin ne voulait pas en discuter, jugeant que sa reine devait bien avoir ses raisons.

Pour passer le temps, le chat s'était mis à lancer des devinettes à la Reine Blanche, dont certaines étaient des plus farfelues. Celle du corbeau et du bureau, par exemple, très connue mais dont la réponse n'est pas encore sue à ce jour. Alors que Miranda venait de répondre au chat avec beaucoup de répartie, comme à son habitude, un bruit se fit entendre au tournant du chemin. D'un mouvement de la main, le cortège royal s'arrêta. A une dizaine de mettre devant eux surgit la reine rouge, escortée par sa garde. Sa vue fit surgir d'horribles souvenirs de parties de golf abominables dans l'esprit du lapin, qui en frémit d'horreur. Il aurait voulut fuir, mais son devoir envers sa reine et son simple honneur l'en empêchaient, aussi se ressaisit-il.

A ce moment là, le loir qui ne semblait pas au courant du but de leur mission s'avança juste devant le lapin et brandit sa ridicule épée. Il se mit à insulter le Reine Rouge, risquant ainsi de mettre en péril toute la mission ! Heureusement, les deux reines ou ne l'avait pas même remarqué, ou alors elles l'ignoraient superbement bien. Il continua sur sa lancée, et le lapin ne put s'empêcher d'intervenir en lui intimant de se taire. Ce dernier n'en tint pas compte et continua d'invectiver la reine ennemie.

-Mais vas-tu te taire, oui ? lui lança le lapin. Tu risque de tout gâcher ! Ah, tu auras l'air malin avec la tête tranchée ! Allez, retourne-donc avec nous et prie pour qu'ils ne t'aient pas entendus !

[Normalement j'étais censée surgir à un moment comme celui-là, donc je devais pas être en train de lancer des devinettes ^^" Mais c'est pas grave je vais faire avec]

Le Chat s'était rendu invisible dès qu'il avait vu La Reine Rouge surgir des ténèbres de la forêt. La Reine Rouge était de retour... Il venait d'en parler et voilà qu'il avait maintenant la preuve que c'était vrai. Malheureusement, il avait eu raison. Ses doutes s'étaient tus. C'était repartit pour un tour ! Une guerre, à nouveau, pour que la couronne revienne à la grosse tête. La dernière fois tout s'était bien passé... Mais le souci, c'est que c'était Alice qui avait tout réglé, avec l'aide du Chapelier, de La Reine Blanche et de lui-même. Sauf que la sauveuse n'était plus là... Elle avait promis de revenir. Mais reviendrait-elle à temps ? Malgré l'esprit fou et drôle du Chat du Cheshire, il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer ce qui se passerait si ça finissait mal. Cependant, il était calme et serein, et prendrait comme toujours les choses à la légère, pour se rassurer lui et ses amis, et pour ne pas paraitre déstabilisée devant La Reine Rouge et son roi.

L'ambiance était tendue, l'air, frais et lourd, pesant. Leur ennemie de toujours, la seule menace dans ce merveilleux pays, se tenait là, devant eux, avec sa grosse tête qui faisait encore plus d'ombre à la petite troupe. Il y avait ce drôle de face-à-face entre La Reine Rouge et La Reine Blanche. L'une était calme, mais gardait l'air sérieux, l'autre, nerveuse et méprisante, tremblait de colère et de plaisir. De colère car elle n'avait pas réussi à voler la couronne à sa petite sœur, de plaisir car elle allait peut-être réussir cette fois. Du moins, c'est ce que devinait Le Chat à son air. Bientôt, les deux reines allaient parlementer, et cela pourrait se passer calmement, à la façon de Miranda, comme ça pourrait dégénérer, à la manière d'Ismabeth. Le Chat resterait dans le coin, au cas où, et réagirait lorsque ça tournerait mal. Il voyait le Loir s'agiter et lui intima le silence, en ne laissant à découvert que son sourire qui se transforma en petite bouche silencieuse, montrant exemple à la petite bête blanche qui brandissait sa minuscule épée.

[Ouais bah hein, t'avais qu'à le lancer, ce RP ... U.U" Et Sweet', tu pourrais éviter de finir tes RPs en faisant jouer un autre personnage please ? ^^"]

Miranda entendit le cri perçant de sa sœur qui ordonnait qu'on coupe la tête à quelqu'un. Elle pria en silence que cela ne se fasse pas, tout en s'arrêtant à la vue d'Ismabeth, qui tourna son imposante tête vers elle. Le Loir, devant elle, s'agitait en tous sens en braillant des paroles incompréhensibles, puis se calma, non moins haineux, lorsque le Chat lança une jolie grimace en sa direction. Elle fit une grande révérence.
- Bonjour, Ismabeth. Alors comme ça, tu es de retour parmi nous. Puis-je savoir ce qui t'amène ? » la salua-t-elle. L'expression de sa sœur ne se radoucit pas, au contraire. lsmabeth ne répondit pas immédiatement, ce qui laissa le temps à Miranda de sourire à toute l'armée rouge qui se trouvait en face, et qui fut quelques instants déconcertés par tant de bonté.

[Je joue provisoirement Ismabeth, le temps que Bubulle revienne... ou pas]

Toute la cours de Miranda semblait être là. Il y avait même ce lapin blanc, qui se retrouverait sûrement à son service dans un futur proche, ainsi que ce traitre de loir. Et peut-être même le Chafouin, bien qu'il ne se montrât point. Mais qu'importe. La seule chose qui retenait l'attention d'Ismabeth la grande, c'était bien la petite couronne argentée posée gracieusement sur la tête de cette petite garce blonde qui lui servait de soeur. Ah, quand son heure serait venue, elle s'offrirait une vengeance des plus cruelle ! Ce serait un véritable ballet de têtes tranchées... D'ailleurs, il serait peut-être temps de créer une salle pour les entreposer. Mais ne serait-ce pas plus cruel de tous les asservir ? Oh oui, la simple image de Miranda en haillon venant lui apporter sa boisson la ravissait... Mais autant tous les tuer, pour écarter tout danger de rébellion. Mais la reine Rouge aurait tout le temps d'y penser plus tard, aussi elle reprit ses esprits. Et voilà que Miranda, insolente comme elle était, avait prit la parole. Ne savait-elle donc pas se tenir ? C'était aux aînés de prendre la parole en premier, tout de même ! Elle lui ferait payer son insolence...

- Bonjour, Ismabeth, dit la reine blanche. Alors comme ça, tu es de retour parmi nous. Puis-je savoir ce qui t'amène ?

Et voilà qu'elle se mettait à sourire ! A toute la garde en plus ! Cette fois-ci, Ismabeth ne ferait pas le même erreur. Une fois la tête tranchée, son arrogance devrait disparaître tout comme sa vie. La reine prépara longuement sa réponse, tentant de ne pas hurler et ainsi faire plaisir à sa soeur. Car c'est sans doute pour cela qu'elle était si calme, elle voulait la faire enrager ! Non, elle ne lui offrirait pas ce plaisir... Elle allait rester calme, elle aussi...

- Petite insolente, quand donc apprendras-tu la politesse ? répliqua Ismabeth. Sache que c'est moi qui devrait te demander la raison de ta présence ici, étant l'aînée et la plus haut placée. Mais je vais tout de même me donner la peine de te répondre, bien que tu ne le mérite pas. Oui, je suis revenue, et pour récupérer ce qui m'appartient de droit, et ce que TU M'AS DÉROBÉ !! J'AURAIS MA COUROOONE !!

Ah, elle devait être bien contente, l'autre garce. Elle s'était énervée comme elle le souhaitait. Mais elle ne rirait pas bien longtemps, car sa tête serait bientôt tranchée et son sang coulerait sur les dalles du palais, colorant le sol de ce rouge si beau, si pur... Oui, elle ne payait rien pour attendre, l'heure d'Ismabeth la grande était enfin arrivée !!

Plumot venait d'atterrir sur une branche non loi de La Reine Rouge qui avait beau se retenir de hurler, s'époumonait finalement avec ses histoires de couronne. Il s'arracha une plume, la plongea dans sa palette pour en extraire les plus belle couleurs et commença à peindre la Reine Rouge qui n'arrêtait pas d'agiter les bras en hurlant.

-Petite insolente, quand donc apprendras-tu la politesse ? Sache que c'est moi qui devrait te demander la raison de ta présence ici, étant l'aînée et la plus haut placée. Mais je vais tout de même me donner la peine de te répondre, bien que tu ne le mérite pas. Oui, je suis revenue, et pour récupérer ce qui m'appartient de droit, et ce que TU M'AS DÉROBÉ !! J'AURAIS MA COUROOONE !!

Désormais, sur la toile, La Reine Rouge bougeait également. Les paumes de ses petites mains disproportionnées par rapport à sa maudête grosse tite s'agitaient, le bout des doigts recroquevillés et les bras tendus vers le sol.

Plumot, d'un ultime coup de sa plume magique, ridiculisa la vraie Ismabeth en faisant dire, d'une petite voix aiguë à celle peinte:

-Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite gosse tête ! Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite grosse tête ! Qu'on me coupe la têêêêête !!!

Après quelques secondes de silence, tout le monde présent autour de La Reine Rouge, qu'ils soient de son côté ou non, se mirent à rire d'une même voix. Ismabeth rougit alors de rage et tout le monde se tut. On aurait dit qu'elle allait exploser. Plumot se tourna alors vers la douce Reine Blanche, Miranda, et lui adressa un clin d'œil.

Miranda savait ce que sa sœur venait d'imaginer, et se jura intérieurement que ses rêves sadiques ne se concrétisent jamais.

- Petite insolente, quand donc apprendras-tu la politesse ?" avait crié sa sœur. Sache que c'est moi qui devrais te demander la raison de ta présence ici, étant l'aînée et la plus haut placée. Mais je vais tout de même me donner la peine de te répondre, bien que tu ne le mérites pas. Oui, je suis revenue, et pour récupérer ce qui m'appartient de droit, et ce que TU M'AS DÉROBÉ !! J'AURAI MA COUROOONNE !!

Le peintre préféré de la Reine Blanche s'était entre-temps posé sur une branche non loin d'elle, et il avait commencé à caricaturer la grosse tête de façon grossière.

- Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite gosse tête ! Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite grosse tête ! Qu'on me coupe la têêêêête !!!" lui avait-il fait dire d'une voix aiguë et désagréable. Tout le monde rit en chœur et Miranda esquissa un large sourire qu'elle cacha du dos de son index et son majeur. Elle enleva sa main lorsque Plumot lui adressa un clin d'œil farceur, et partit de son rire si pur et agréable à entendre avec les autres. Quand enfin le calme fut revenu, Miranda prit la parole et décréta :

- Ma très chère sœur Ismabeth, sache que cette couronne me revient de droit. De plus, je ne vois pas pour quelle raison je te la cèderais.

L'autre devint écarlate, enfin encore plus qu'elle ne l'était déjà, menaçant d'exploser.

[Bon, là j'ai de la matière pour un superbe RP de 30km, et puis 'faut qu'j'le fasse avant de partir pour la semaine ^^]

Une fois qu'elle eût lancé sa tirade, Ismabeth s'était mise à respirer profondément par le nez. Quel spectacle elle devait offrir à ça soeur, qui se régalait sûrement de la voir s'énerver, cette petite peste. Mais bientôt, bientôt... C'est alors qu'elle avait remarqué le toucan qui s'agitait sur un arbre voisin. Elle avait entendu dire qu'il était très bon peintre, voilà qui pourrait être utile. Elle trouverait bien un moyen de le faire chanter pour qu'il lui peigne son portrait. Une femme, peut-être ? Des enfants ? Des amis ? Bah, on a toujours quelque chose auquel on tient. D'ailleurs, il semblait déjà être occupé à... la peindre ? La reine rouge se réinstalla sur son siège et tenta de prendre une pose un peu plus flatteuse pour que sa magnificence se reflète bien dans le tableau.

Après quelques dernières retouches, l'oiseau finit par montrer son oeuvre aux deux cours qui l'observaient maintenant avec attention. Ce tableau... il représentait Ismabeth sous un jour affreux, avec une tête bien trop petite, et ses bras ! Ils étaient... oh, c'était un tableau affreux ! Une fois à sa cour, elle aurait le temps de lui apprendre l'art, le vrai, pas ces pauvres gribouillages horribles qui rendaient la magnifique Ismabeth aussi laide que sa soeur ! Mais Plumot n'avait pas terminé. Il se mit à réciter d'une voix aiguë, caricaturant celle de la reine rouge :

- Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite gosse tête ! Je suis la maudite grosse tête ! A bas la maudite grosse tête ! Qu'on me coupe la têêêêête !!!

Voilà qui était... tellement horrible que ça en devint indescriptible. Il avait osé, l'animal, il avait osé ! Et il le paierait cher, très cher ! Mais voilà qu'on riait d'elle, elle était ridiculisée ! Humiliée ! Les sujets de sa soeur étaient donc tous aussi insolents et moqueurs qu'elle ! Mais... quelques soldats de sa cour avaient rit aussi ! La réaction ne se fit pas attendre...

- Qu'on lui coupe la tête ! dit elle en pointant Plumot du doigt. Puis, pointant tour à tour un, deux, trois garde et une grenouille : Et toi, toit et toi ! Et toi aussi ! Qu'on leur COUPE LA TÊÊÊTE !!

La reine agitait les bras, et frappait des poings ses accoudoirs. Autour d'elle, on n'entendait que les rires de la reine blanche et de ses serviteurs. Le valet, chargé de l'exécution des sujets d'Ismabeth, ne bougeait pas. Après tout, si on continuait, le palais serait vite désert. Il chuchota à l'oreille de sa maîtresse qu'ils seraient jugés au palais. La reine acquiesça et regarda Miranda droit dans les yeux avec une expression furieuse. Elle ne payait rien pour attendre...

- Ma très chère sœur Ismabeth, sache que cette couronne me revient de droit. De plus, je ne vois pas pour quelle raison je te la cèderais.

Et voilà qu'elle recommençait ! Elle, l'hypocrite, la garce... Ah, tout le monde la croyait bonne, pure et belle ! Eh bien ils se trompaient. C'était juste une sale garce d'hypocrite ! Tapant frénétiquement des points sur ses accoudoirs, la reine rouge s'emporta une seconde fois :

- TA COURONNE ? CE SERAIT TA COURONNE ?! MAIS JE SUIS L'AINÉE !! ELLE A MOI !! A MOI !!! s'époumona-t-elle, hors d'elle.

Voyant que la situation ne s'améliorait pas et que même son fidèle valait n'esquissait pas un geste pour arrêter les coupables de haute trahison envers leur reine, elle se calma légèrement. Elle se cala un peu plus au fond de son siège et fixa sa soeur cadette d'un regard meurtrier.

- Et toi, petite soeur, tu ne m'as pas dit la raison qui te pousse sur mes terres.

[Oui, juste. Désolée j'avais essayé de répondre, un jour, mais j'avais abandonné pour une raison encore pas très connue à ce jour et j'ai redémarré l'ordi comme une grosse nouille]

- TA COURONNE ? CE SERAIT TA COURONNE ?! MAIS JE SUIS L'AINÉE !! ELLE A MOI !! A MOI !!!" Lorsque que sa sœur s'emporta de nouveau, Miranda recula d'un pas, comme si Ismabeth avait pu lancer un quelconque projectile.
- Et toi, petite sœur, tu ne m'as pas dit la raison qui te pousse sur mes terres." La Reine Blanche, si elle l'avait pu, se serait fâchée. Mais non. A la place, elle répondit très calmement, un regard méprisant :
- Tes terres ? A ce que je sache, la forêt de Tulgey n'appartient ni à toi, ni à moi." Puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit la reine Rouge bouillir à nouveau de colère. Elle se préparait à une réponse cinglante, voire même à une explosion, mais non. Sa sœur était juste en train de devenir plus qu'écarlate, de rougir, encore et encore, et c'était un spectacle aussi amusant qu'effrayant. Elle attendit une réponse patiemment.

[Désolée, c'est court. Pas d'inspiration ce soir :/]

[Hem... Pas de chance pour toi, c'est justement là qu'Ismabeth n'est pas censée s'énerver... xD ]

Pour la première fois de sa vie, Ismabeth remarqua que la méchanceté et l'hypocrisie de sa soeur s'affichait un tant soit peu. En effet, elle venait de lui lancer un regard... méprisant. Comme si elle valait moins qu'elle. Ah oui, parce qu'à ses yeux, tout valait sûrement moins qu'elle. Et c'est pour cela que la couronne lui revenait "de droit". Quelle... quelle... insolence !

- Tes terres ? s'étonna Miranda. A ce que je sache, la forêt de Tulgey n'appartient ni à toi, ni à moi.

Ismabeth sourit. Ainsi, sa soeur n'avait pas imaginé les plans diabolique qu'elle avait concocté ? Elle qui pourtant se vantait si souvent de sa science... La reine rouge partit dans un rire terrifiant. Ainsi, Miranda ne s'était même pas doutée qu'en l'absence de soldat blancs dans les terres neutres, Ismabeth tenterait de les coloniser ? Quelle naïveté ! Eh bien, elle allait se faire un plaisir de la détromper...

- Effectivement, ces terres ne t'appartiennent aucunement. Mais quant à moi, ce n'est qu'une question de temps. Et avec le temps, tout m'appartiendra !

Elle se pencha en avant pour être plus proche de sa soeur, mais surtout pour que la scène soit plus théâtrale. Ainsi cet imbécile oiseau dont la tête ne tenait encore sur les épaules que par chance aurait un sujet des plus majestueux et des plus terrifiants à peindre. Une fois qu'elle eût adopté la pose qui lui semblait la meilleure, elle termina :

- Même ta tête, soeurette...

Satisfaite de son effet, elle se redressa tout sourire. Voilà qui devait lui en boucher un coin, à cette pimbêche blonde ! Elle allait montrer le sort que l'on réservait à tout ceux qui osaient douter de la supériorité et de la suprématie de la grande, de la belle Ismabeth !

MIRANDA :

Une légère brise s'était levée, comme pour porter le rire méprisant d'Ismabeth aux oreilles délicates et sensibles de Miranda. Cette dernière ne put s'empêcher de lâcher une grimace de dégout qu'elle cacha d'un revers de main.

"Effectivement, ces terres ne t'appartiennent aucunement. Mais quant à moi, ce n'est qu'une question de temps. Et avec le temps, tout m'appartiendra !"

Miranda ne comprenait pas vraiment où voulait en venir sa sœur. Elle la savait abominable et impulsive mais pas bête à se lancer dans une guerre perdue d'avance. Lorsqu'elle avait été exilé, Ismabeth avait perdu beaucoup de fidèle et cela étonnait Miranda qu'elle puisse en avoir récupéré autant en si peu de temps. Non, sa sœur devait avoir une autre idée en tête. Une façon de reprendre ses terres sans qu'elle n'est à affronter la garde blanche.

Miranda n'eut pas le temps de trouver la solution que la tête d'Ismabeth se mit à grossir. Elle mit quelques secondes avant de comprendre que la tête de sa sœur n'avait pas changer de taille mais qu'elle s'était tout simplement pencher en avant.
Ismabeth était bien trop loin de Miranda pour que se mouvement la dérange en quoi que se soit, mais devant l'immense bonbonne, Miranda du tout de même rassembler ses forces pour ne pas reculer.

"Même ta tête, soeurette..."

Miranda était tellement subjuguée par la grosseur de la tête d'Ismabeth qu'elle en avait oublié la phrase précédente. Elle ne comprenait du coup pas le sens des dires de sa sœur et se demandait se que pouvait bien avoir sa tête ; mais elle connaissait bien la personne qui se trouvait devant elle et comprenait que c'était sans doute encore quelque chose d'horrible.

Miranda lui lança alors un regard de tristesse qui la fessait ressembler à un chien battu. Elle ne détestait pas sa sœur, puisqu'elle ne connaissait même pas le sens de ce mot, elle avait pitié pour elle.

"Ismabeth, quand comprendra-tu que la haine de ton cœur te consume petit à petit et que tu serais bien plus heureuse en laissant l'amour prendre la place ?! Ismabeth, abandonne tes envies de puissance et vient vivre en harmonie avec les êtres qui t'entourent."

Miranda ne voyait plus se qui l'entourait, elle était comme dans un autre monde. Un monde de blanc et de tendresse. Elle s'approcha de son pas si léger et dansant tout en tendant la main à sa sœur pour l'inviter à entrer dans cette illusion...

Le sourire d'Ismabeth s'élargit quand elle vit sa soeur porter la main à la bouche, avec un air étrange. Peut-être était-elle choquée ? Eh oui, le monde n'est pas rose et tout le monde n'est pas gentil ! Il était temps pour elle de se rendre compte de la dureté de la vie. Ici bas, seul les plus forts survivent...

Puis, lorsque Ismabeth lâcha sa dernière phrase, elle prit soin d'observer tous les changements de trais de sa soeur. Ils furent d'abord étonnés, puis interrogateurs... Sûrement n'avait-elle pas compris la subtilité et la beauté de l'action de la reine Rouge. Bien sûr, pour cette stupide cruche blonde, ces mots n'avaient aucun sens ! Enfin, les traits de Miranda se mirent à montrer de la... pitié ? Etait-ce de la pitié ? Mais oui ! Miranda est trop pure, trop bonne, trop parfaite pour être méchante ! Non, la méchanceté est une pulsion insignifiante, ridicule, microscopique face à la bonté ! Telle était sûrement la vision de la reine blanche. Aussi, elle en tant que gentille, était trop supérieure pour éprouver autre chose que de la "pitié" pour sa soeur, la méchante Ismabeth. Quelle peste narcissique !

- Ismabeth, commença la reine blanche, quand comprendra-tu que la haine de ton cœur te consume petit à petit et que tu serais bien plus heureuse en laissant l'amour prendre la place ?! Ismabeth, abandonne tes envies de puissance et vient vivre en harmonie avec les êtres qui t'entourent.

Et sur ces mots, Miranda s'approcha d'elle et l'invita à la rejoindre. Ismabeth la regarda, son sourire s'élargissant de plus en plus à chaque instant, jusqu'à ce qu'elle éclate dans un grand rire sonore. Décidément, c'était trop ! Cette imbécile allait jusqu'à se caricaturer elle-même ! Même Plumot n'aurait pu en faire un portrait plus ridicule ! Le rire de la reine rouge dura bien cinq minutes, avant qu'elle ne se reprenne, essuyant des larmes de joie qui avaient coulées. Une fois son calme retrouvé, elle sourit à sa soeur et lui dit :

- Ma pauvre, tu ne comprends donc pas ? Toi et les tiens êtes destinés à périr, et ça, tu ne pourras rien faire pour l'en empêcher ! Même Alice ne pourra m'arrêter, cette fois ! Tu as gagné une bataille, mais pas la guerre. Et quand bien même tu en gagnerais une deuxième, je reviendrais encore et encore ! Tu n'as pas finit d'entendre parler de moi, soeurette !

Une fois sa tirade terminée, elle s'attendait à se sentir bouger. Oui, selon toute logique, ses serviteurs auraient dû faire demi-tour à cet instant, et elle serait partie triomphalement. Mais rien ne se passait. Elle se pencha de son siège et regarda une des grenouilles qui la portaient, puis se racla la gorge bruyamment. Mais la grenouille ne comprit pas. Aussi se redressa-t-elle et lança :

- Adieu, soeurette ! La prochaine fois que nous nous verrons, tu ne t'en tireras pas à si bon compte, crois-moi !

Au mot "adieu", les grenouilles auraient dû tilter. Mais non. Rien. Alors, de son sceptre, Ismabeth frappe violemment le crâne d'un de ses serviteurs et cria :

- Toi, qu'on te coupe la tête au retour ! Et les autres, si vous n'êtes pas plus réactifs que ça, vous subirez le même sort ! Allez !

Et sur ces mots, les troupes de la reine Rouge firent demi-tour et s'en allèrent. La reine rouge n'eût pas un regard pour sa soeur.

[Je pense qu'on peut terminer là-dessus, non ?]

» Perdue dans ses pensées [PV with Sya et LIBRE]